Pas vraiment terminé...je n'en suis pas satisfaite.
3 juin 2008, 21h30
Le parfum des lilas est agréable, léger et pur, mais avec le temps, les fleurs pourrissent et sentent le vieux, l’oubli. Les fleurs me ressemblent un peu ; au début, elles sont saines et claires, mais éventuellement, elles deviennent moins jolies, elles se fanent, et elle tombent de l’arbre. C’est une beauté assez éphémère, qui dure le temps d’une saison, et je reflète ceci, mais sur une plus longue durée, avec quelques saisons de plus, qui varient des deux côtés de la balance. Comme moi, elles vieillissent, mais moi, je deviens plus cynique, plus dure envers moi-même et les autres, et je vois un peu moins les choses d’un œil innocent. Mais comme les mauves, je refleuris, et je continue dans un cycle presque éternel, jusqu’à ce qu’on m’abatte. Je refleuris après une époque morne et grise, et alors, à nouveau, j’exhale de la joie, du plaisir, de la légèreté. Comme un lilas, je suis coriace, je repousse après l’hiver rude, je renaît avec le printemps. Même abattue, je garde mes racines, et je fais ressortir quelques petites pousses téméraires. Le gel peut bien venir, mais le lilas est vivace.
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