Je virevolte d’un cavalier à l’autre, mais chacun me demande une promesse, un sacrifice, un dévouement irrévocable, un engagement que je ne peux pas respecter, parce qu’il est impossible pour moi de rester dans un même état. D’un côté de la balance à l’autre, je suis tantôt heureuse et insouciante, tantôt sombre et introvertie. Sous cette voûte céleste qui semble parfois s’écrouler et tomber en ruines abandonnées, je danse d’un coin à l’autre, et je marche sur le fil tendu entre la folie dangereuse et sa sœur, la relâche cachée sous un masque innocent. Lequel de mes cavaliers me séduit le plus, là est la véritable question, et là encore, la réponse est floue. Certains (dangereux dans les sensations corporelles) me sont familiers, même si je les ai bannis, ils reviennent parce qu’ils connaissent mes faiblesses et les points qui me charment. Ceux qui sont rapides, un soulagement presque instantané de la douleur mentale ont de meilleures chances, car ils savent que je survis un jour à la fois, parce que je ne sais pas combien d’années je serais encore l’attraction du bal, car d’autres jeunes prises viendront me remplacer. D’autres manquent de puissance, ont une technique plus lente, mais me convertissent graduellement, si je leur permets de le faire. Mais aussi, ceux qui persévèrent me rattraperons peut être pendant que je continue en endurance, les muscles et les pensées dans un état endormi. Face à l’immensité de la galaxie, aux jours parfois interminables, il est parfois difficile de rester confiante, et il est tellement simple de retourner dans le passé, aux mécanismes de survie qu’on connaît, qui nous sont intimes. Je me cherche, et parfois, c’est dans les larmes des anges, la pluie froide, que je me trouve, ou dans les lames des hommes. Qui sait ce qui me garde ancrée dans cette enveloppe tandis que mon esprit se promène ? La peur, c’est plus que juste la crainte de la noirceur, c’est aussi la peur de moi-même, des fantômes que j’ai crées et qui rôdent autour de moi, c’est la peur de mon contrôle qui craque parfois, et qui me laisse dénudée sous mes propres yeux, vulnérable et sans patron. « Déplaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haïsse » disait Cyrano, mais la haine de certains morceaux de ma façade n’est pas un plaisir, mais une force motrice, qui me convainc qu’il faut continuer, si seulement pour réparer les dégâts que j’ai faits, et pour m’améliorer. Cette narratrice, comme elle est nommée par certains, c’est moi, réellement, une personne rude et crue qui verse ces anxiétés, ses peines, ses échecs et aussi ses petites victoires dans son écriture, pour avoir une chronologie des moments difficiles, et aussi des moments heureux et paisibles, pour que d’autres puissent la lire et savoir qu’ils ne sont pas seuls.
Bienvenue!
N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…
dimanche 20 juillet 2008
Réponse
Ce texte est une réponse à un commentaire de ma prof...
Je virevolte d’un cavalier à l’autre, mais chacun me demande une promesse, un sacrifice, un dévouement irrévocable, un engagement que je ne peux pas respecter, parce qu’il est impossible pour moi de rester dans un même état. D’un côté de la balance à l’autre, je suis tantôt heureuse et insouciante, tantôt sombre et introvertie. Sous cette voûte céleste qui semble parfois s’écrouler et tomber en ruines abandonnées, je danse d’un coin à l’autre, et je marche sur le fil tendu entre la folie dangereuse et sa sœur, la relâche cachée sous un masque innocent. Lequel de mes cavaliers me séduit le plus, là est la véritable question, et là encore, la réponse est floue. Certains (dangereux dans les sensations corporelles) me sont familiers, même si je les ai bannis, ils reviennent parce qu’ils connaissent mes faiblesses et les points qui me charment. Ceux qui sont rapides, un soulagement presque instantané de la douleur mentale ont de meilleures chances, car ils savent que je survis un jour à la fois, parce que je ne sais pas combien d’années je serais encore l’attraction du bal, car d’autres jeunes prises viendront me remplacer. D’autres manquent de puissance, ont une technique plus lente, mais me convertissent graduellement, si je leur permets de le faire. Mais aussi, ceux qui persévèrent me rattraperons peut être pendant que je continue en endurance, les muscles et les pensées dans un état endormi. Face à l’immensité de la galaxie, aux jours parfois interminables, il est parfois difficile de rester confiante, et il est tellement simple de retourner dans le passé, aux mécanismes de survie qu’on connaît, qui nous sont intimes. Je me cherche, et parfois, c’est dans les larmes des anges, la pluie froide, que je me trouve, ou dans les lames des hommes. Qui sait ce qui me garde ancrée dans cette enveloppe tandis que mon esprit se promène ? La peur, c’est plus que juste la crainte de la noirceur, c’est aussi la peur de moi-même, des fantômes que j’ai crées et qui rôdent autour de moi, c’est la peur de mon contrôle qui craque parfois, et qui me laisse dénudée sous mes propres yeux, vulnérable et sans patron. « Déplaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haïsse » disait Cyrano, mais la haine de certains morceaux de ma façade n’est pas un plaisir, mais une force motrice, qui me convainc qu’il faut continuer, si seulement pour réparer les dégâts que j’ai faits, et pour m’améliorer. Cette narratrice, comme elle est nommée par certains, c’est moi, réellement, une personne rude et crue qui verse ces anxiétés, ses peines, ses échecs et aussi ses petites victoires dans son écriture, pour avoir une chronologie des moments difficiles, et aussi des moments heureux et paisibles, pour que d’autres puissent la lire et savoir qu’ils ne sont pas seuls.
Je virevolte d’un cavalier à l’autre, mais chacun me demande une promesse, un sacrifice, un dévouement irrévocable, un engagement que je ne peux pas respecter, parce qu’il est impossible pour moi de rester dans un même état. D’un côté de la balance à l’autre, je suis tantôt heureuse et insouciante, tantôt sombre et introvertie. Sous cette voûte céleste qui semble parfois s’écrouler et tomber en ruines abandonnées, je danse d’un coin à l’autre, et je marche sur le fil tendu entre la folie dangereuse et sa sœur, la relâche cachée sous un masque innocent. Lequel de mes cavaliers me séduit le plus, là est la véritable question, et là encore, la réponse est floue. Certains (dangereux dans les sensations corporelles) me sont familiers, même si je les ai bannis, ils reviennent parce qu’ils connaissent mes faiblesses et les points qui me charment. Ceux qui sont rapides, un soulagement presque instantané de la douleur mentale ont de meilleures chances, car ils savent que je survis un jour à la fois, parce que je ne sais pas combien d’années je serais encore l’attraction du bal, car d’autres jeunes prises viendront me remplacer. D’autres manquent de puissance, ont une technique plus lente, mais me convertissent graduellement, si je leur permets de le faire. Mais aussi, ceux qui persévèrent me rattraperons peut être pendant que je continue en endurance, les muscles et les pensées dans un état endormi. Face à l’immensité de la galaxie, aux jours parfois interminables, il est parfois difficile de rester confiante, et il est tellement simple de retourner dans le passé, aux mécanismes de survie qu’on connaît, qui nous sont intimes. Je me cherche, et parfois, c’est dans les larmes des anges, la pluie froide, que je me trouve, ou dans les lames des hommes. Qui sait ce qui me garde ancrée dans cette enveloppe tandis que mon esprit se promène ? La peur, c’est plus que juste la crainte de la noirceur, c’est aussi la peur de moi-même, des fantômes que j’ai crées et qui rôdent autour de moi, c’est la peur de mon contrôle qui craque parfois, et qui me laisse dénudée sous mes propres yeux, vulnérable et sans patron. « Déplaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haïsse » disait Cyrano, mais la haine de certains morceaux de ma façade n’est pas un plaisir, mais une force motrice, qui me convainc qu’il faut continuer, si seulement pour réparer les dégâts que j’ai faits, et pour m’améliorer. Cette narratrice, comme elle est nommée par certains, c’est moi, réellement, une personne rude et crue qui verse ces anxiétés, ses peines, ses échecs et aussi ses petites victoires dans son écriture, pour avoir une chronologie des moments difficiles, et aussi des moments heureux et paisibles, pour que d’autres puissent la lire et savoir qu’ils ne sont pas seuls.
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