Prof absente, classe vide, silence.
C’est tout.
La neige tombe, avec de plûmes givrées qui pleurent des larmes mondaines sur les joues des enfants. Danse, danse, comme les flocons de neige qui font une farandole au ralenti et qui fondent dès qu’ils atterrissent sur une joue chaude. Ces fragments qui s’accrochent au bout de tes cils pour y former une dentelle de glace, aussi délicate qu’elle est fragile. Tu ris avec des grands éclats, plus heureuse et insouciante que jamais et moi, je te regarde, et je résiste à la tentation de caresser ta peau rougie par le froid. Je te vois chantonner, si pleine de vie et je détourne la tête, sachant qu’un jeune homme t’attend pour t’emmener quelque part où vous parlerez et vous vous embrasserez. Et mon souffle s’accroche dans ma gorge en sachant que je ne serais pas là, et que cette personne que tu regarderas avec tant d’amour, ce ne sera pas moi.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire