N’importe quoi, c’est ce que je raconte, sans retenue, sans pudeur, sans la moindre inquiétude. Une douce chaleur engourdit ma gorge et l’air que j’expire sent la musique et la poésie. Une autre mélodie entièrement joue dans ma tête, une qui n’a ni notes ni rimes, qui murmure tout simplement, tout bas dans mon esprit, comme le satiné chuchotement de l’amour. Et cette émotion que je ne puis nommer, qui me remplit à la fois de tendresse et de pleurs saccagés, elle me dévore de sa voracité intellectuelle. Est ce toi, amour dansant, amour charmant, dont le seul sourire me fait fondre, est ce toi qui luit dans mes pensées comme un papillon de nuit caressé de lune ? Je ne le sais, mais cette liberté d’esprit ne vient pas toujours, et quand je le désire le moins. Veni, Veci, Vidi, je suis venue, j’ai vu, j’ai conquis. Toi, tu n’en a pas fait moins car encore je garde en moi le brûlant souvenir du désir qui voletait dans tes yeux sombres lorsque tu m’a vu, et que tu as ri de mes plaisanteries. Ton bras, si ferme, ta volonté l’est encore plus et te voilà convaincu de choses impensables. Ah, trop de sucre, trop d’alcool légèrement fermenté, je ne fais aucun sens. Que dites vous, chers lecteurs aux yeux pochés ? Vous vous en foutez du sens de mes phrases ? Merci, mais je préfère garder une semblance de logique. Je m’exile sous mon duvet de bêtes déplumées, j’attendrai la lumière limpide du soleil d’hiver pour me manifester à nouveau.
Bienvenue!
N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…
jeudi 3 janvier 2008
Sans logique...
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