15 novembre 2008, 16h25
23 novembre 2008, 19h11
Mon Dieu.
Ca vient, enfin, tout coule, déluge, diarrhée verbale, les paroles sortent
…violent, ce flot, comme les larmes qui brûlent mes yeux mais n’en jaillissent pas
Mon dieu. Plus que tout, être anéantie, avoir le corps qui se resserre, qui avale l’acide, le plaisir le plus intense, qui se relâche subitement, les muscles qui hurlent.
Tout se passe comme ça, tout d’un coup, descend, s’arrache
On se m’arrache…phrase tellement bizarre. Est ce moi qui m’arrache, ou toi, ou eux ? Je ne le sais même plus,
Mais les mots viennent un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout
Au secours, attachez moi, je me révolutionne, je vais contre la révolution, je ne sais même plus.
Mon cœur palpite, s’agite, détonation, le sang est libéré dans mes veines, il court, se déferle dans mes vaisseaux. Il bouillonne dans mes veines, je n’y comprend rien, je deviens folle, my god, somebody save me, c’est tout si incertain.
Je laisse la brûlure m’envahir, me dévorer, mes cordes vocales vibrent, vibrent, je respire tout ce qui passe, j’hume l’air d’une délivrance, d’une barrière défoncée
Drôle, ce Flot de mots. Aucun sens, aucune cohérence, association libre des idées, qui viennent, qui coulent, qui s’assèchent, comme un désert trop aride
Abreuve moi, nourris moi, remplis moi de ce qui me fera renaître, me fera marcher d’un air déterminé, rends moi ma grande raison d’être.
Je vole haut, trop haut, loin là-haut, je suis shootée à la vie, j’ai trop pris de cette drogue enivrante, pas besoin de cachets ni de pilules
Je vole si haut que les autres ne me voient même plus comme celle qu’ils connaissaient, ils me demandent ce que j’ai pris, qu’est ce que t’as comme drogue pour être si high, tu m’en vends ? T’as l’air bien contente, bien pleine d’énergie, j’en veux, moi, de ce truc.
High on life ?
Qu’est ce que tu racontes ? Tu peux pas être droguée à la vie, tu racontes n’importe quoi. Ment pas, c’est pas possible d’être comme ça naturellement !
Attention, tu vas retomber, violemment. Ca va faire mal…
Non, pas de rechute, non non non non non non
Ça ne peut pas m’arriver, la bête humaine qui vit là-dedans, emprisonnée dans ma cage thoracique ne le permettra pas, non non non
.Vole, oiseau fou, vole.
Cette dégueulade de mots, comment ça se passe, comment est ce que ça peut sortir d’un coup, coup de libération, de satisfaction presque physique, de cœur qui bat si fort, tout sort. ?
Je suis grande, petite, je crois et je rétrécis, mon corps se replie sur lui-même, je m’élance, l’épée de l’air,
Quelle décharge, puissance qui me renvoie virevoltante à travers l’air
grisée par la vie, comme le ciel est gris, la pluie qui tombe, qui tombe sur la rue, sur les gens qui marchent en continu,
Moi qui regarde.
tout ça est extérieur, mais intérieur aussi
Tumulte épouvantable, bataille des morceaux, conflit interne, tout est si mélangé
Je m’en fous. Pour le moment, j’en suis heureuse
Premier jet, on s’en fiche des fautes d’orthographe et de syntaxe, tout doit sortir, et puis celle-ci, cette création, je ne la corrige pas, je ne la censure pas.
Voilà comment je l’ai sentie…
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