Septembre 2008
C’est vide.
Et j’en pleure.
Parce qu’il faut que j’écrive, pour rester ancrée, pour vivre, pour survivre.
Vide, vide, vide.
Larmes bien trop sucrées pour être vraies.
Ça fait mal.
En fait, non. Ça ne fait pas mal. Je ne sens rien vraiment.
J’ai pas le moral. J’ai rien. On dirait que c’est creux, dans ma poitrine, mais pourtant, en mettant deux doigts sous mon sein gauche, je les vois vibrer.
Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça en ce moment. Manque de vitamines, manque de fou rires, manque d’exercice, je ne sais pas. Mais je suis lasse, je n’ai pas faim, je ne peux pas dormir, je suis à plat. Je me sens monotone, j’ai peur d’ennuyer les autres, alors je me tais et je souris. Mais je me demande si ce ne serait pas peut être pas mieux d’avoir des bouts chimiques pour me faire sourire et avoir l’air plus heureuse.
Je me pince un peu pour voir. Mais je ne sens toujours pas grand chose.
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