Bienvenue!

J'ai créé ce blog pour permettre à d'autres de lire mes textes. S'il vous plait, ne vous gênez pas, commentez!

N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

dimanche 20 juillet 2008

Questions

17 juin 2008, 22h43
18 juin 2008, 10h35

Qu’est qui allume le désir dans un esprit ?
Quel délivrance l’écriture offre t-elle ?
Qu’est ce qu’il y a de l’autre côté de l’arc en ciel ?
Pourquoi les gens pleurent-ils ?
Comment garder un secret ?
Qu’est ce qui pousse une personne à l’auto destruction ?
Pourquoi la liberté est elle tellement convoitée ?
Y a t’il quelqu’un qui peut lire l’avenir ?
Comment pouvons nous vraiment être heureux ?
Si je t’aimes aujourd’hui, m’aimeras tu demain ?
Est ce que la vie peut être comparée à un manège continu ?
Qu’est ce qui est caché sous les planchers en bois ?
Qui ne possède pas de secrets ?
Est ce que l’enfer, c’est les autres, ou soi-même ?
Pourquoi les larmes sont elles chaudes ?
Le ciel est-il infini ?
Vaut-il la peine de se consacrer cœur et âme à une cause ?
Pourquoi est ce que les marionnettes ont l’air triste ?
Est ce qu’il existe, Dieu ?
Comment les poètes réussissent t’ils à se faire lire ?
Où se trouve le néant ?
Comment est ce que les humains peuvent s’entretuer ?
Le poison a t-il un goût particulier ?
De quelle couleur est le paradis ?
Qui suis-je ?
Y a t-il des réponse à ces questions ?

Petite annonce

3 juin 2008, 22h05

Annonce

Jeune femme, possédant sens de l’humour et joie de vivre, recherche conjoint.

Jeune femme, auto-déstructive, cynique, manipulatrice, recherche collaborateur.

Jeune femme, incertaine de qui elle est vraiment, recherche coéquipier.

Jeune femme, papillon nocturne, buveuse attardée, recherche amant.

Jeune femme, fragile comme verre, avec façade de diamant, recherche appui.

Veuillez vous adresser à la Danseuse Fantôme.

N.B. Tous les répondants auront à remplir un questionnaire détaillant leurs motifs et raisons d’être.

Lilas

Pas vraiment terminé...je n'en suis pas satisfaite.

3 juin 2008, 21h30

Le parfum des lilas est agréable, léger et pur, mais avec le temps, les fleurs pourrissent et sentent le vieux, l’oubli. Les fleurs me ressemblent un peu ; au début, elles sont saines et claires, mais éventuellement, elles deviennent moins jolies, elles se fanent, et elle tombent de l’arbre. C’est une beauté assez éphémère, qui dure le temps d’une saison, et je reflète ceci, mais sur une plus longue durée, avec quelques saisons de plus, qui varient des deux côtés de la balance. Comme moi, elles vieillissent, mais moi, je deviens plus cynique, plus dure envers moi-même et les autres, et je vois un peu moins les choses d’un œil innocent. Mais comme les mauves, je refleuris, et je continue dans un cycle presque éternel, jusqu’à ce qu’on m’abatte. Je refleuris après une époque morne et grise, et alors, à nouveau, j’exhale de la joie, du plaisir, de la légèreté. Comme un lilas, je suis coriace, je repousse après l’hiver rude, je renaît avec le printemps. Même abattue, je garde mes racines, et je fais ressortir quelques petites pousses téméraires. Le gel peut bien venir, mais le lilas est vivace.

Réponse

Ce texte est une réponse à un commentaire de ma prof...

Je virevolte d’un cavalier à l’autre, mais chacun me demande une promesse, un sacrifice, un dévouement irrévocable, un engagement que je ne peux pas respecter, parce qu’il est impossible pour moi de rester dans un même état. D’un côté de la balance à l’autre, je suis tantôt heureuse et insouciante, tantôt sombre et introvertie. Sous cette voûte céleste qui semble parfois s’écrouler et tomber en ruines abandonnées, je danse d’un coin à l’autre, et je marche sur le fil tendu entre la folie dangereuse et sa sœur, la relâche cachée sous un masque innocent. Lequel de mes cavaliers me séduit le plus, là est la véritable question, et là encore, la réponse est floue. Certains (dangereux dans les sensations corporelles) me sont familiers, même si je les ai bannis, ils reviennent parce qu’ils connaissent mes faiblesses et les points qui me charment. Ceux qui sont rapides, un soulagement presque instantané de la douleur mentale ont de meilleures chances, car ils savent que je survis un jour à la fois, parce que je ne sais pas combien d’années je serais encore l’attraction du bal, car d’autres jeunes prises viendront me remplacer. D’autres manquent de puissance, ont une technique plus lente, mais me convertissent graduellement, si je leur permets de le faire. Mais aussi, ceux qui persévèrent me rattraperons peut être pendant que je continue en endurance, les muscles et les pensées dans un état endormi. Face à l’immensité de la galaxie, aux jours parfois interminables, il est parfois difficile de rester confiante, et il est tellement simple de retourner dans le passé, aux mécanismes de survie qu’on connaît, qui nous sont intimes. Je me cherche, et parfois, c’est dans les larmes des anges, la pluie froide, que je me trouve, ou dans les lames des hommes. Qui sait ce qui me garde ancrée dans cette enveloppe tandis que mon esprit se promène ? La peur, c’est plus que juste la crainte de la noirceur, c’est aussi la peur de moi-même, des fantômes que j’ai crées et qui rôdent autour de moi, c’est la peur de mon contrôle qui craque parfois, et qui me laisse dénudée sous mes propres yeux, vulnérable et sans patron. « Déplaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haïsse » disait Cyrano, mais la haine de certains morceaux de ma façade n’est pas un plaisir, mais une force motrice, qui me convainc qu’il faut continuer, si seulement pour réparer les dégâts que j’ai faits, et pour m’améliorer. Cette narratrice, comme elle est nommée par certains, c’est moi, réellement, une personne rude et crue qui verse ces anxiétés, ses peines, ses échecs et aussi ses petites victoires dans son écriture, pour avoir une chronologie des moments difficiles, et aussi des moments heureux et paisibles, pour que d’autres puissent la lire et savoir qu’ils ne sont pas seuls.