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J'ai créé ce blog pour permettre à d'autres de lire mes textes. S'il vous plait, ne vous gênez pas, commentez!

N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

dimanche 13 février 2011

Corps et esprit.

13.02.11, 2011h.

C’est comme si mon corps avait tout d’un coup décidé de rattraper mon esprit, de se comporter en parallèle avec lui – esprit fatigué, malade, corps qui décide de tout lâcher aussi. Une nuit passée à somnoler, à me lever et me relever en espérant que cette fois-ci, ce serait la fin, qu’après m’être agenouillée à nouveau, j’aurai enfin le répit que je désire tant. Physique et psychique, pensées et sentiments qui se moulent ensemble, abandonnant tout.

« Tu te pensais malade, ma fille ? » me demande mon cerveau, bien moqueur. « Et bien voilà, te voilà vraiment malade – ton corps se rebellera comme tu te rebelles contre moi », et les chocs fulgurants s’y remettent, recommencent. Je peux bien me rassurer, être réaliste, c’est un empoisonnement alimentaire, rien de plus, au petit fond de moi, j’ai l’impression que c’est moi qui me suis rendue malade, pâlotte et tremblante malgré la pièce surchauffée.

Une journée passée à me détoxifier, à me remplir de liquides et de concepts, à lire des notes qui me foutent la trouille parce que parfois, quand je ne les regarde pas assez bien, elles me remplissent d’incompréhension. Le soutien muet des deux autres qui étudient aussi, la solidarité dans l’apprentissage, ce n’est pas assez pour me motiver, pour me dire que je peux y arriver. J'abandonne.

Encore une nuée de noirceur. Je n’ai pas le temps de me perdre dans moi-même, pas le temps d’être malade, émotivement ou physiquement, mais si j’ai un choix, je ne le vois pas. Ca fait un petit moment que ça foisonne, que la dégringolade se prépare – peut être qu’elle se passera vite cette fois-ci ? Très cher corps, très cher esprit, vous n’avez que quelques heures pour vous remettre, et puis il faudra rebâtir une semblance de normalité, se remettre à travailler, et continuer, toujours continuer.