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J'ai créé ce blog pour permettre à d'autres de lire mes textes. S'il vous plait, ne vous gênez pas, commentez!

N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

mardi 22 novembre 2011

Une question, des centaines d'étincelles.

La semaine dernière, un ami m'a posé une question toute simple.
"Pourquoi ce grand sourire?"

Et tout de suite, j'ai pensé à toi.


Tu vois, il y a, dans plein de petits moments, des étincelles d'amour.

Il y en a dans les petits lancements de joie qui me traversent quand je pense à toi, même quand c'est juste une pensée de passage.

D'autres sont dans le serrement de mon cœur quand tu te retournes contre moi au milieu de la nuit et que je sens la chaleur de ton corps contre le mien.

Je les sens dans les moments où nous étudions côte-à-côte ou avec mes jambes sur les tiennes au fond d'un canapé, et que je lève la tête brièvement mi-songe et que j'ai le souffle coupé en te regardant, et que j'en perds le fil des mots.

Dans le pétillement de tes yeux sous la pluie ou quand le vent souffle d'un coup et fait luire un petit voile de larmes de froid contre une profondeur si douce, les étincelles y sont aussi.

Elles dansent sur ta eau tendue, que je voudrais caresser longtemps, éternellement, pour la sentir sous ma main quand j'ai peur de te réveiller mais que je ne peux m'empêcher de te toucher.

Ces étincelles, elles poussent aussi dans tes cheveux de jaie, que je retrouve entremêlés au miens quand je passe sous la douche, ou que je m'allonge sur un lit qui me semble soudain trop grand par ton absence, cheveux dans lesquels mes doigts s'emmêlent pour que ce soit encore un peu plus difficile qu'on se sépare.

Je les vois dans la forme de ton corps qui se moule si bien, si doucement contre le mien, mais aussi dans mon cœur qui veut hurler parfois tellement il déborde d'émotions crues qui se bousculent et se chamboulent pour tenter de se dompter et de se contenir dans une douce caresse d'un doigt contre ta joue ou d'un léger baiser.

Tu sais, dans chacun des mots insensés que je t'invente et que je murmure contre ton cou, il y a un "je t'aime" qui se cache et qui attend que le sommeil engourdisse tes paupières pour qu'il puisse sortir de sa cachette et se glisser jusqu'à tes lèvres et y rester.

Ces étincelles, elles brillent aussi quand j'entends le changement dans ta voix quand tu me parles de ton père, ou la douceur cachée sous la frustration quand tu parles à ta mère, ou sinon ton sourire dans ta voix au téléphone quand on se parle tard dans la nuit avant que je m'endorme avec le murmure de ta voix dans mon oreille.

Au fond de mes moments de lassitude, ou quand les démons que je refoule toujours réapparaissent et bourdonnent sournoisement comme une vague noire devant mes yeux, dans ces moments là, tes bras coupent, m'encerclent, une forteresse bienvenue qui me défend de moi-même a grands coups d'amour qui ne se laisse pas assaillir par la laideur qui fourmente, et dans ces moments-là, les étincelles clignent aussi, calmement, comme la lumière d'une phare.

Tellement d'étincelles qu'une seule année a fait jaillir et grandir, qui ne veulent pas se contenir et qui débordent de partout, un torrent qui refuse de rester dans son lit et qui coule, encore et encore, pendant des années.

Parfois, j'en vois tellement qu'elles m'éblouissent et qu'elles m'aveuglent, et pendant un bref instant, je ne vois rien d'autre.

Tout cela est un peu compliqué et long à répondre à une question toute simple.

"Alors? Pourquoi ce grand sourire?"
"Oh, rien. Je pensais à quelque chose."
"...Tu sais, t'es vachement mignonne quand t'es amoureuse."

lundi 7 novembre 2011

Petites mains

Blottie au fond des miennes, des mains. Mains de la même taille que les miennes, petites mains menues, douces, si douces, un songe plus foncées que les miennes. Mains tenues pour faire des promesses, mains qui caressent et qui aiment, petites mains.
Blottie au fond des miennes, des mains, les tiennes.