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N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

dimanche 9 octobre 2011

Tout d'un coup..

...fracas.

Comme le bruit d'une assiette qui se brise, mais caché (cassé?) tout au fond de moi, j'entend un bruit comme les cloches d'un souci que se fragmente dans ce qui semble soudain être trop profond pour que les étoiles y pénètrent.

Qu'ai-je fait, que n'ai-je pas fait? Tout d'un coup, il résonne, ce bruit si silencieux d'un pleur déchirant au fond de moi, que personne d'autre n'entend, mais qui semble retentir dans mes oreilles tel le bourdonnement des cloches dans les oreilles d'une nonne.

Toi, si jolie, si belle, qui me donne tant de plaisir et de sourires, te voilà partie sans dire un mot (ou presque), partie en courant de chez moi pour rentrer dans un chez-toi qui me semble si loin et inaccessible. Loin, trop loin, pour que mes mots ne puissent t'atteindre en personne, et donc je les couche sur un écran volé aux voisins plus-ou-moins lointains qui ne se soucient pas du désir de leur voisine, qui ne veut que parler, et tenter de raconter.

(Ce n'est que la petite tristesse qui mijote de temps en temps sous tous les sourires et baisers qui remonte la surface, ce n'est que cette petite partie de moi qui ressort, mais elle n'en est pas moins mélancolique.)

...

(Cette partie, c'est un peu elle qui écrit ce soir.)

Ce soir, ce sont les petites pensées qui poussent au fond de moi, les petites choses qui fermentent et puis me font sanglotersursauterfrissonner, d'un coup soudain, d'un choc étincelant, ce sont elles qui me font songer vis-à-vis de tout ce qui me semblait si sur auparavant. Ce soir, et peut être que c'est le vin que j'ai avalé, (les paroles que j'ai ravalé, les songes que j'ai refoulées,) je veux sentir le vent contre ma figure avant de sentir ton souffle contre ma joue et ta chaleur contre moi - cette chaleur me rassurant que malgré tout ce qui semble tout d'un coup si difficile, si incertain, tu es là (et tu y resteras encore,) au moins jusqu'à ce que j'arrête de frissonner, et que je puisse enfin, doucement, m'apaiser - Souffle incertain - respirer.

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