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N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

vendredi 28 août 2009

Description

26 janvier 2009, 23h21
21 mars 2009, 15h37

Ineffable.

Je n’arrive pas à l’expliquer. Je ne sais pas quoi dire, comment le dire.

Je ne sais pas comment l’expliquer, comment essayer de raisonner ce que je ne comprends pas. Ce qui me fait mouvoir vers une expression après une isolation interne, ce qui me donne l’envie ou la nécessité d’écrire ou de me libérer, que ce soit à l’oral ou a l’écrit.

Comment l’expliquer a quelqu’un d’autre quand je ne peux même pas me l’expliquer à moi-même. Et puis, expliquer quoi ? Que je suis incertaine et coincée, parfois heureuse, parfois déprimée. Voilà, je l’ai dit, déprimée. Je fais des « crises de dépression ». Ce n’est pas un coup de blues, ce n’est pas être down, c’est une déprime, c’est une dépression.

Est ce tellement mal d’essayer de comprendre, ou de vouloir contrôler ? De vouloir me contrôler moi et parfois les autres, mais de ne pas toujours pouvoir, parce que le regard des autres m’est si important.

Est ce égoïste de parler de ma déprime, quand elle ne me consomme pas au grand complet, quand je peux en général fonctionner quand même ? Est ce égoïste d’être préoccupée par moi-même quand tout autour du monde, il y a des gens qui crèvent tous les jours, qui ne peuvent pas se nourrir, qui voient leurs proches et leurs amours mourir sans pouvoir faire quelque chose ?

Une incertitude massive, douloureuse, qui me consomme toute entière, qui me laisse déboussolée et perdue, à chercher un asile quelconque. Intriguant, ironique même, qu’une des seules choses qui me pousse à continuer soit mon désir de comprendre la futilité de ce que je fais et vis.

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