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J'ai créé ce blog pour permettre à d'autres de lire mes textes. S'il vous plait, ne vous gênez pas, commentez!

N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

mercredi 5 décembre 2007

Un autre...

Et oui, c’est encore moi, c’est encore un de mes textes bâtards, qui naît sans début ni fin, comme ça, sans raison. Certains trouveraient étrange une telle productivité venant de la part d’une personne qui semble parfois si peu motivée. Mais voyez-vous, écrire, c’est ma thérapie, c’est ce qui laisse vivre le peu de logique qu’il me reste. Je me dis que si j’écris quelque chose, cela prouvera que mon cerveau peut encore fonctionner, qu’il n’est pas encore totalement corrompu. C’es tellement satisfaisant de voir mes rêves et mes illusions fantastiques exister ailleurs que dans mon imaginaire, et surtout, de savoir qu’un autre humain les lira, mes paroles étranges, et qu’elles iront peut être narguer le lecteur, le faire penser et retourner sa vie. Peut être que la personne qui lira cet ouvrage ouvrira la porte sur un monde moins banal, où se côtoient anges et coyotes. Mais surtout, écrire me libère, sort de moi toutes ces choses, ces pensées, qui fourmillent sans cesse dans ma tête fatiguée. Pendant un bref instant, je peux m’isoler du monde constamment en mouvement et me concentrer sur un seul moment précieux, avant qu’il ne passe et que je ne le perde éternellement. Je me mens en me disant que si j’arrive à noter les folles conceptions dont mon cerveau accouche, si j’arrive à écrire un texte avec une semblance de grammaire correcte, je resterais les deux pieds plus près de la terre et je ne pourrais pas encore m’envoler vers la démence. Je ne deviendrais pas une « folle » qu’on ne regarde qu’en biais par honte pour la condition humaine. Tant que mes idées pourront être exprimées, et que quelqu’un lira, mon pouls continuera, je grandirais et je pourrais vivre, aimer et pleurer. Je suis heureuse en enfermant sous un clavier au lettres blanches des histoires ou des sanglots que je n’oserais dévoiler en regardant un humain en face. Donc j’écris, pour le simple plaisir d’écrire et de savoir que je vis, pour la satisfaction de voir mon œuvre appréciée, et pour me rappeler que mon cœur bat encore ; que la vie n’est pas terminée et que quelque part, il y a un enfant qui naît. a

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