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N.B. Les textes sont placés du plus récent au plus vieux...
Pour pouvoir suivre la chronologie, le mieux est de commencer en 2007. Les textes qui commencent en 2009 sont peut être les plus crus et par conséquent, ce sont probablement ceux qui sont les plus choquants. C’est mon âme que je vous offre…

mercredi 5 décembre 2007

Vie

La vie est une douce mère et son enfant, cet innocent, il est le parent de la terre. Phrase lyrique, phrase sans sens mais pleine de musique. C’est joli la poésie, ça adoucit les mœurs, ça dissout le goût un peu amer des moments qui passent. Et dans la vie, il faut de temps en temps alléger la gravité des situations, comme sur une mongolfière qui baisse dans le ciel. Alors, on jette par dessus bord les mots qui sont trop lourds, qui sont superflus, des mots comme abécédaire, pourpre et règlement. On emploie à la place des mots légers, qui chantonnent, comme rosée, pomme d’api, cerf-volant. Et puis l’air qui commence a sentir mauvais, on le recrache, on prend une grande gorgée d’eau fraîche pour se débarrasser de l’odeur du sommeil, et les gens prennent plaisir à nous parler, et les amours aiment mieux nous embrasser. Vole, vole papillon, sous les mélodieux rayons du Soleil et chante, chante rossignol, sous la pelisse maternelle de la Lune.
Océan mère, Lagune frère, Orage sœur, Neige père.
Un tremblement de terre, c’est la terre qui ronfle dans son sommeil profond et qui se retourne lentement pour trouver un oreiller plus moelleux, et les montagnes, c’est les rides du ciel qui dort la joue contre celle de la terre, parce qu’ensemble, sans les humains qui les espionnent, elles sont amantes, la terre et l’atmosphère. Et ce chardon qui pique, qui demeure droit parmi les tempêtes de peau morte (c’est à dire le sable qui tient un secret en chaque petit grain), c’est celui qu’un homme a planté là un jour, parce qu’il trouvait que le désert l’était trop et qu’il manquait des triangles dans la nature. C’est ainsi, la chanson du monde, le poème d’une jeune fille qui ne sait que faire des démons, des fées, des trolls et des hiboux qui hantent son imaginaire et qui dénude donc petit à petit son âme par un clavier de machine, pour le simple plaisir d’écrire, et pour faire un clin d’œil à la prof qui la lit.

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